Hilal TV, le 27 décembre 2008 Ekin TV, le 12 février 2009 Adnan Oktar: Toute chose a son expert, n'est-ce pas? Par exemple il y a un maître boulanger chez le boulanger. Il y a le maître forgeron...Le leadership également a son maître. C'est la nation turque. La Turquie est le pays leader dans le monde Turco-Islamique. Le leader doit toujours être net dans tout ce qu’il fait... Le leader est clair et évident aux yeux de tous, et c’est le droit de la Turquie. Nous sommes en possession des reliques sacrées, nous avons aussi de l'expérience. Nous remercions Allah de nous avoir doté d’une classe intellectuelle bien éduquée et formée de gens pieux. Nous sommes une nation très rationnelle.Nous sommes une nation modeste, compatissante, affectueuse, résistante face à la douleur, et nous prenons plaisir à servir autrui et prenons goût au bonheur d’autrui. Voyez comment, partout où nous allons, nous oeuvrons pour la paix et la réconciliation. Ils nous appelent partout où nous allons. Ils nous appelent pour venir et agir en tant qu’intermédiaire. Par exemple, Israël nous appelle, la Syrie vient et nous appelle, l'Algérie vient et nous appelle. Pourquoi appellent-ils? Parce qu'ils savent que nous sommes le leader naturel. Alors bien sûr, nous disons que la Turquie doit assumer le leadership. |
L’Empire Ottoman est peut être mort, mais la Turquie a assumé de nouveau le leadership au Moyen-Orient et dans le monde musulman. Le volume du commerce de la Turquie avec le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord a augmenté de 7 fois au cours des 7 dernières années et s’est établi à 31 milliards $. Les biens turcs, de la figue séchée aux téléviseurs, ont commencé à voir le jour dans un vaste territoire, depuis l’Algérie jusqu’à Téhéran où ils n’étaient pas auparavant. Le Ministre des Affaires Etrangères Ahmet Davutoğlu poursuit avec enthousiasme cette politique pragmatique, mais ce changement ne peut pas être considéré indépendamment des changements importants en Turquie. La plupart des Arabes accueillent chaleureusement la Turquie puisqu’ils la considèrent comme une influence stabilisatrice sur l’Iran et comme une fenêtre s’ouvrant sur l'Occident. Les responsables turcs proposent la Turquie comme pont fonctionnel, une force de paix régionale et un modèle de démocratie qui pourrait coexister avec l'Islam. Les pays occidentaux partagent généralement cette opinion et ne s’opposent pas au déplacement de la Turquie vers l'Est. |